Nature et voyage

Il y a quelques années

Je contemplais la ville Lumière

Le cœur content, je suis monté sur la montagne

D'où l'on peut contempler la ville en son ampleur

Hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne

Où toute énormité fleurit comme une fleur

Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse

Que je n'allais pas là pour répandre mes pleurs

Ni comme un vieux paillard en quête d'amitié

Je voulais m'enivrer de l'énorme brouhaha et cancan

Dont le charme infernal me rajeunit en souvenirs

Que tu dormes encor dans les draps du matin

Lourde, obscure, enfumée, ou que tu te pavanes

Dans les voiles du soir passementés d'or fin

Je t’aime, ô capitale infâme, brillante et lumière

Courtisanes, bandits, malandrins, fiblustiers

Vous tous, souvent vous offrez des plaisirs

Que ne comprennent pas les vulgaires profanes

Venus de par l'océan de l'autre coté de la terre

Qui rêve de revenirse avec les ingénues et soubrettes

Soigner leurs écorchures près d'une Nymphe introuvable

Rencontré au hasard des écrits sur une triste vie

Et qu'on espère renconter pour tout raconter

Je t'aime Paris...je m'ennuie... je veux te revoir.